• J'ai eu un sujet de prédilection pour entamer ce "blog", le théâtre, sachez avant de lire le reste que ma vie est théâtre je n'aime que ça (enfin presque) et je vis pour aller plus loin là dedans, foncé droit dans un mûr ou bien dans monter une pièce en quatrième vitesse, je me lance toujours.

    Donc, la semaine dernière, nous avons profité des quelques jours fériés pour nous enfermés dans une salle noire et à température fortement élévée, le tout pour la pièce choisie au préalable, je ne suis pas dans une troupe, simplement au lycée, et trois acteurs nous mennent sur la voie de l'art avec succés.

    Kids, une pièce de Fabrice Melquiot dans laquelles quelques 15 adolescents essayent simplement de vivre et de survivre au lendemain de la guerre, celà ce passe en ex-Yougoslavie, et cette pièce fait tantôt sourire, tantôt pleurer, on ne sait pas trop quoi resentir, par moment un peu perdu, décontenacé par ce cinisme désinvolte, bref, je trouve que c'est une vrai crème de pièce à jouer.

    Je voulez noter ceci par simple... "peur" d'oublier par la suite ces événements, un passage de ma vie, ces quelques jours où j'ai passé une vie super en compagnie de notre petit groupe et des trois acteurs, celà à vraiment valut le coup, car après 5 jours et pas mal de prise de tête, et aussi de remise en cause de chacun de ces faits et gestes, on a enfin abouti!

    Et pas pour rien, car les places se sont prises en 2 jours, et sur trois soirs, malheuresement pas plus... en tout plus de 300 personnes, vous direz ce n'est rien, ou presque, mais ça compte, car je sais qu'on aurait pu faire beaucoup plus si l'on avait pu.

    Je pense maintenant que ce stress, ces nuits blanches, toutes les paroles répétées des dizaines de fois n'ont pas étaient vaines, et je me sens triste à l'idée de perdre ce à quoi j'ai travaillé, mais ça reste une part de moi, ça libère, et ça soulage, cette réussite, petite soit elle fait monter les larmes aux yeux le premier soir, par contentement et le dernier pour les adieux...

     

    Lorsque l'on parle de bonheur et de sensation de bienêtre, d'être comme plein et de ne manquer de rien, voilà ce que je resentais comme si le reste du monde n'existais plus, que je n'étais plus une personne mais un tout, enfin, une partie d'un tout plutôt, une partie de vie de la pièce et du reste, et j'étais là, pas en objet, mais en action.

    Bref c'est indéscriptible, et ça fout les boules de ne pas comprendre, c'est encore mieux qu'une drogue ou qu'une longue fête, et le sentiment acquis reste et persiste.

     

    Mais je ne vous ennuierez plus avec ces mots sans grand intérêts pour vous, je me lance ensuite dans ma vie plus... personnellement vue... une touche d'humour et de cynisme en prime.

     


    votre commentaire