• J'ai eu envie d'écrire cette rubrique après avoir écris plusieurs nouvelles traitant de la mort, pas que ça m'obséde, jusque que je trouve ça beau, des petits mots simples comme souflés ou murmurés directement à l'oreille, ces personnes existes surement comme elles parlent, j'y attache donc un intérêt même si ces récits sont sortis de ma tête et de mes doigts.

    Profitez en comme vous pouvez, bonne lecture!


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  • Parfois vous vous sentez mal, comme vide et inconscient, moi je viens d’avoir 20 ans, et je ne sais même pas pourquoi je suis là, pourquoi je suis resté alors que la sélection naturelle est plutôt dure avec les gens comme moi, elle s’acharne à ne pas me choisir, à chaque fois elle fait faux bond et m’abandonne à mon sort et ma non vie.
    Je suis sans nom, je préfère que vous ne me connaissiez pas, cela allégera peut être le reste de me savoir dans la masse et non dans l’unique qu’au final je suis, j’ai vingt ans, je suis plutôt bien conservé et je m’assois, je rêve toute la journée, j’attends en comptant que ça passe, je ne crois plus en grand-chose, sauf à la physique des corps, la mienne est « extrêmement résistante » comme disent les médecins.
    Ma nature n’est pas égoïste je partage tout, c’est sûrement ça qui m’a perdu depuis le début, en effet, je partage même mon corps, avec tout, les médecins, les médicaments, et le virus surtout, il m’a envahit, lui il est égoïste et en plus il est mauvais, j’aurai pas du l’accepter, mais avais-je le choix?
    J’ai vingt ans et cela fait maintenant quatre de mes années que je lutte et qu’il persiste, mais je vais mourir, je ne peux plus bouger, juste les doigts, un peu, chaque pensée m’arrache une larme et un mot, et j’espère qu’au point final j’arrêterai de respirer.


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  • La, maintenant les mots, dur comme si elle s’était fait lapider sous les pierres, pire que les douleurs qu’il lui infligeait tout les jours, les traces de ceinture dans le dos ça s’efface, pas les traumatisme du cœur…
    Elle le sentait en elle battre, palpitait, sa respiration s’a comme au rythme de ses coups quand il la battait, pourtant elle l’aimait, c’était lui, c’était tout, tout ce qu’elle avait, tout ce qu’il lui restait, elle avait tout abandonné pour lui, lui…
    La, seul dans cette chambre d’hôtel où elle s’était réfugiée, ne pouvant retourner chez ses parents, pleurant contre le bord de la vieille baignoire grise, les larmes coulant dans le bain déjà prêt, elle se laissa glisser sous l’eau, le coup, le menton, les lèvres, entrouvertes, de l’eau dans la bouche glissait, puis le nez, des bulles se formèrent, puis les yeux, fermés, comme une morte, les cheveux, lissés à la surface de l’eau, ses larmes se mêlant à l’eau…
    La, sous l’eau, repliée sur elle-même comme son cœur et ses pensées à l’instant elle ne respirait plus, elle n’en pouvait plus, espérant le malaise, elle se laissa aller,  sa main glissa sur le morceau de verre posé à côté d’elle, elle espérait puis plus rien jusqu’au moment, où l’eau se teintait de plus en plus, au moment où sa vie, la sienne, se passait devant ses yeux à nouveau, ses parents, sa famille, ses amis, pourquoi ne pensait elle qu’à lui, pourquoi ne l’oubliait-elle pas…
    La, à ce moment, elle était la jeune fille qui quittait tout pour un amour jeune et juste après une femme battu et délaissée par un homme, cet homme, mais après trahison, après coup, elle savait qu’elle ne voulait pas mourir en pensant à lui, elle se releva, attrapa son portable et elle appela puis plus rien…


    La, dans la chambre d’hôpital, les mûrs blancs, le sol brillant, tout lui brûler les yeux, mais des masses, des voies, sa famille était là, aussi…et peut être était ce en fait une sorte de renaissance…
    Et elle pensa alors enfin, qu’un jour elle pourrait être heureuse… sans souffrir…
     

     

    (ma première histoire écrite, je la mets ici pour le thème, mais sa logique est complétement différente des autres...)


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  • Ô Mandy… oui, cette voix lui était parvenu un soir… sors Mandy, viens à moi dans la nuit, passe la porte de tes rêves, tu ne crains rien, puisque je suis la pour toi.
    Les yeux s’ouvrirent comme hypnotisés, le sommeil se lisait encore sur les yeux de Mandy, triste petite figure de la nuit, Mandy, petite enfant ne fesait que rêver.
    Mais le nor l’a engloutit déjà, alors elle coure, elle marche, descend doucement les escaliers, la voix toujours se fait entendre.
    Ô Mandy… passe par la, sors dehors, la nuit est si belle aujourd’hui, alors elle progresse, s’aventure enfin dans le monde du dehors.
    Le froid la prend soudain, ses pieds nus parcourt l’herbe tendre de cette soirée d’hiver, sa chemise de nuit blanche vole atour d’elle, trop grande, mon Mandy, grimpe, va voir le ciel.
    Petit à petit, pas après pas, ses pieds frottent l’herbe humide, elle ferme les yeux, se laisse guider, bientôt elle sent sous ses doigt le tronc du grand chêne.
    Ô Mandy… grimpe, monte voir la lune ta mère, enfant du ciel, remonte caresser les étoiles, leur montrer ta pureté, attrapes en une, elle te montrera le chemin.
    Une poussière vole près d’elle, une fée, un reflet d’étoile sur les branches et parmi les feuilles, sur les cheveux de la petite, viens Mandy.
    En haut, tout en haut des branches, ses doigts s’écorchent, ses genoux se cognent, sa chemise de nuit se coince entre les griffures de l’arbre de nuit.
    Le vent se lève, Mandy est en haut, Mandy se prend pour un oiseau, elle regarde la ville, et prend son souffle.
    Ô Mandy… saute, vole, tu parviendras enfin au paradis, eh Mandy, vas y suis moi, je t’en pris.
    Alors l’enfant suivant les conseil lâche sa prise, ses pieds quitte la branche, ses doigts brouillent l’air du soir, une étoile dans les bras, elle ferme les yeux et s’envole pour les cieux… cette nuit.



    Le  lendemain matin la police et les urgences sont sur le pas de la porte, une enfant de 5 ans s’est suicidée cette nuit, elle a sauté du haut d’un arbre, on ne sait pas pourquoi ni comment, mais un sourire flotte encore sur ses lèvres, et il fut impossible de déserrer  l’étreinte qu’elle exerçait sur le tissus de sa chemise de nuit.

     

     

    (Mandy voit elle les fées comme ça? Je n'en sais rien...)


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